La fin des coursBenjamin BiolayJ'étais tranquille, j'attendais sur un banc
La fin du film, la fin de l'instant présent
Un bonjour au passant, bref,
Rien qui m'en empêche
Quelques billets en poche
La photo de mes proches (texte)
La fin des cours
J'étais tranquille, j'attendais sur un banc
Des lendemains meilleurs,
Dans le soleil des premières heures
Il y avait des amants,
Des rendez-vous de bonne humeur
et l'aube qui s'en allait, ailleurs.
J'étais tranquille, j'attendais simplement
Peut être par principe,
Peut être aussi parce que j'avais le temps
Le temps d'attendre, je temps de voir
Juste pour voir
Si c'est bien mon histoire
J'étais tranquille...
J'étais tranquille, j'attendais sur un banc
La fin du film, la fin de l'instant présent
Un bonjour au passant, bref,
Rien qui m'en empêche
Quelques billets en poche
La photo de mes proches
J'étais tranquille, il était doux le vent
Et lorsque le vieux soleil se fit plus caressant
J'ai senti le sommeil,
Les vieux démons qui se réveillent
Et forcément,
Les incidents de la veille
J'étais tranquille...
J'étais tranquille...
J'étais tranquille...
J'étais tranquille, j'attendais sur un banc
Un déclic, un signal, un trafic anormal
Un mouvement d'épaule,
Un cas d'école
Un erreur de débutant
C'était la fin des sentiments
J'étais tranquille, j'ai enfilé mes gants
Je voyais les tours de Babel et le Colisée blanc
J'ai sorti l'arme de sac,
'suis rentré dans la fac
Et j'ai ouvert le feu
Une fois, puis deux
Puis trois,
Puis je sais plus,
Il y en avait trop,
ils étaient si nombreux...
Ils étaient si nombreux
J'étais tranquille...
J'étais tranquille...